Estimation de votre bien immobilier : comment être sûr de faire une bonne affaire ?
C’est à cette question qu’un panel d’experts, dont Didier Postal, fondateur du réseau immobilier idemmo, a eu l’occasion de répondre dans le Wort du 9 juin 2021. Extrait :
La belle affaire ?
Comme le dit la chanson, les temps changent. Comment dès lors, être sûr de faire une bonne affaire immobilière ou que cet investissement pour lequel on vient de se lancer, constitue une opération rentable sur le long terme ? Pour faire le point sur l’épineux sujet, quelques professionnels ont accepté de nous donner leurs avis.
C’est acté. Nous avons décidé de sauter le pas, nous voilà plutôt satisfaits, nous disant que nous sommes propriétaires au Luxembourg… ou plutôt, pour la majorité d’entre-nous, que nous le serons dans plusieurs décennies. Mais revient alors l’éternelle question de savoir si – entre prix du marché, taux de remboursement et autres dispositions étatiques, ainsi que sacrifices auxquels il faudra consentir pour mériter le statut de propriétaire, – l’opération est et restera rentable sur le long terme.
Température et pouls
Cette année, la flambée des prix semble s’être calmée même si le niveau des prix reste fort élevé. Didier Postal, fondateur du réseau immobilier Idemmo tempère ce qui aurait pu paraitre une bonne nouvelle pour des particuliers en recherche de biens : « Nous notons une évolution constante. Il nous est même parfois difficile de suivre cette évolution, parfois fulgurante sur certains secteurs ou quartiers. En dix ans de présence sur le marché local, nous pouvons affirmer que ces deux dernières années ont vu un accroissement important des prix. Toutefois, si la vente dessine une courbe constante à la hausse, la location a subi un léger ralentissement en 2020 (sans doute en raison de la crise sanitaire qui a réformé certains comportements liés à l’activité professionnelle). Nous pensons néanmoins que l’effervescence reprendra de plus belle à la rentrée prochaine. »
Représentation pécuniaire du pays
A la question de savoir si, à l’instar de certains de nos voisins qui, depuis la pandémie, se sont pris d’engouement pour la campagne, il existe des différences notables entre le centre-ville et le reste du pays, Didier Postal explique « On pourrait résumer en disant que le centre-ville est un marché à lui tout seul et préciser qu’ici l’intention d’achat n’est pas forcément la même qu’ailleurs. En effet, on se décide plus rapidement dans les régions décentralisées et sur des critères d’achat clairement différents. »
Le digital ne remplacera jamais l’humain
Savoir si l’opération que l’on a fait ou que l’on s’apprête à effectuer est raisonnable, constitue sans doute le nerf de cet article et de la démarche même d’achat.
Prenez votre temps ! Celui de visiter le bien, de demander les pièces nécessaires, de vous renseigner le cas échéant auprès des autorités compétentes et de bien comparer les offres du secteur. Didier Postal d’ajouter : « Il convient de rester attentif dans la globalité de la démarche. Bien que le monde digital offre aujourd’hui de belles possibilités quant à l’évaluation d’un bien immobilier, il n’en reste pas moins que l’intervention physique d’un agent bien au fait reste essentielle pour plusieurs raisons, notamment l’œil averti de l’expert qui vous orientera et vous conseillera pour appréhender qualités et défauts du bien.
Par ailleurs, par une évaluation de type classique – j’entends par là une remise d’un rapport suite à une visite d’éclaireur –, l’acquéreur potentiel pourra prendre en compte le travail effectué par l’agent immobilier et par la même, le sérieux qui se dégage de son rapport. En tout état de cause, cette démarche en amont d’une prise de décision, permet d’orienter le client quant à la valeur d’un professionnel. »
Le béton, certes, mais le cœur aussi
S’attacher les services et l’expertise d’un intermédiaire, c’est-à-dire un acteur professionnel qui vous assure une impartialité dans le conseil et l’accompagnement, parait être une étape quasi incontournable à moins que l’investissement immobilier soit votre marotte absolue. Du reste, toujours selon Didier Postal, il est intéressant de se questionner sur l’indépendance supposée ou avérée de l’intermédiaire choisi (est-il, par exemple, lié à d’autres activités comme celle de marchand de biens) ?« Quant à l’analyse du potentiel d’un bienà l’achat, il existe également une méthode, précise Didier Postal. Celle-ci délivre à l’acquéreur, des indicateurs permettant d’identifier les facteurs derisques/de succès liés à une revente ultérieure ».
Notre interlocuteur étant bien lancé, laissons-lui la conclusion de cet article puisqu’elle parle de ce qu’au fond, nous aimons le plus dans cette aventure immobilière :
« Malgré tout, et avec le sourire, je dirais que l’on fait une bonne affaire lorsque le cœur nous invite à présenter une offre en âme et conscience et que cet état de fait nous procure bonheur et jubilation !»
Par Alix Bellac, Wort Bauen & Wunnen, 9 juin 2021.
Retrouvez l’interview dans son intégralité ci-dessous. :
Partie 1 : La belle affaire (1) – Article Article Bauen & Wunnen
Partie 2 : La belle affaire (2) – Article Article Bauen & Wunnen